Le sucre: la drogue des enfants!
« Ce titre fera fuir tous les nouveaux lecteurs... »
« Les gens vont se sentir jugés... »
« Tu vas t'attirer des ennuis... »
Je vous avoue avoir beaucoup discuté avec mon épouse sur ce titre. Et pourtant, je considère avoir la responsabilité (lourde parfois) de renseigner les parents. Je prendrai donc le risque. Je vais commencer une nouvelle série d'articles sur un sujet assez paradoxal : le sucre.
Paradoxal car, même si internet pullule d'informations alertant sur les dangers du sucre, la consommation chez les familles ne fait qu’augmenter.
Je prendrai donc le risque de vous dire la vérité sur ce sujet : en tout cas la vérité sur l'impact que celui-ci a, tous les jours et sournoisement, sur la santé de nos enfants.
Commençons alors ce voyage à la découverte de l'ennemi juré de KIDYnature : le sucre, la drogue les enfants.
Le sucre est partout !
Lorsque je leur pose la question, beaucoup de parents sont convaincus que les seules sources de sucre contenues dans l'alimentation de leurs enfants sont « maitrisées ». Le miel et confitures, les bonbons, les pâtes à tartiner, les boissons chocolatées industrielles. Les parents les mieux renseignés présument que les céréales du petit déjeuner en contiennent ''un peu''.
Malheureusement tous ces parents se trompent, royalement.
Vous devez malheureusement savoir que le sucre se cache vraiment partout. Voici ce qu'est pour moi la liste des sucres oubliés : c’est à dire ces sucres que nous ne considérons pas comme sucres.
KIDY féculents, dit sucre : considérez que toutes les céréales (Blé, riz, maïs, seigle, orge, avoine, sorgho, millet, etc.) ainsi que l'ensemble des produits qui en sont issus (farines, pain, céréales petit déjeuner, etc) contiennent du sucre.
Les légumes secs : appelés aussi légumineuses, sont sources de sucre. Et oui, les lentilles, les haricots, les fèves, pois, etc..
Les pommes de terre ou autres tubercules, ainsi que l'ensemble des produits transformés ou dérivés (purée, frites, chips, etc.)
À ces sucres oubliés, s'ajoutent les sucres cachés :
La charcuterie industrielle : même bio, contient beaucoup de sucre. Ce dernier, permet d’augmenter la palette aromatique et d’enrayer l’oxydation de la viande.
Les légumes en boîte de conserve : beaucoup contiennent du sucre afin d'améliorer leur saveur, la texture ou pour prolonger leur conservation.
Les sauces : si on peut s'attendre à trouver du sucre dans les biscuits de nos enfants, il est moins évident d'imaginer que ketchup, moutarde, vinaigrettes, sauces spéciales burgers, sauces salades, etc. contiennent une grande quantité de sucre. Alors que c'est tout à fait le cas.
Les soupes industrielles
Les produits "light" : voici un fâcheux malentendu. Light en produit gras, les fabricants compensent cet allègement par une quantité énorme de sucre. « Oups », ils ont oublié de nous le préciser sur l'emballage !
Les fruits secs : incroyable mais vrai, ils peuvent contenir plus de sucre que les bonbons ! Ils sont enrobés d’une couche de sucre afin de les rendre brillants.
28 février 2023 à 22:00:00
Le jour où ...
Ah, le cododo! Ce mot que, dans le passé, je prononçais avec le même dédain qu'une commande de jus de kale dans un fast-food. "Quoi, partager le lit avec mon bébé? Et m'empêcher de me tourner comme un ventilateur toutes les nuits? Pas question!" Mais oh, comme les choses peuvent changer.
Le cododo est un peu comme ce vieux jean au fond de votre armoire. Vous savez qu'il est là, mais vous ne voulez pas vraiment le sortir et l'essayer. Pourtant, quand vous le faites, c'est le confort à l'état pur. La chambre familiale, où tout le monde dort ensemble, est venue à nous comme une révélation nocturne.
Avant de la découvrir, nous naviguions dans un océan de doutes et d'incertitudes. C'était comme si chaque soir, nous embarquions pour une mission en territoire ennemi, sans carte ni boussole. Les réveils nocturnes étaient nos assaillants imprévisibles, et nos tentatives désespérées de rendormir notre petite étaient des batailles perdues d’avance.
Puis un jour, lors d'une de mes visites nocturnes habituelles sur les forums de parents épuisés, j'ai trébuché sur le concept de chambre familiale. La co-sleeping (ou co-dodo) est la normalité pour de nombreuses cultures à travers le monde. C'était comme une révélation, un rayon de lumière dans notre nuit sombre (et constamment interrompue).
Alors, nous avons décidé d'essayer. Nous avons réarrangé la chambre : notre lit parentale et son lit à elle pas loin du notre (chacun son confort). La première nuit dans notre nouvelle configuration a été une révélation. Notre fille semblait rassurée par notre présence, et nous avons découvert ce que c'était que de dormir plus de trois heures d'affilée. C'était magique. La différence était comme entre le jour et la nuit, littéralement. Plus de missions nocturnes périlleuses. Plus de spectacles de craquements articulaires involontaires. Juste du sommeil, doux et réparateur.
La chambre familiale n'était pas seulement une solution au problème du sommeil de notre fille. C'était une réponse à nos inquiétudes, nos anxiétés, et notre épuisement. Et le plus drôle dans tout ça? Les sceptiques qui nous entouraient ont commencé à voir la transformation et à poser des questions. C'était comme si nous étions devenus les ambassadeurs involontaires du co-dodo dans notre cercle social.
Oui, le voyage du sommeil autonome à la chambre familiale a été une aventure, avec ses hauts et ses bas. Mais quand je regarde en arrière, je me dis que chaque étape nous a menés là où nous devions être, dans une chambre paisible, avec une petite fille paisible. Et, bien sûr, deux parents beaucoup, beaucoup plus reposés.
Chambre familiale, mythes et réalité
La chambre familiale est, pour certains un tabou, une hérésie du sommeil. Pour d'autres, c'est une oasis d'amour et de connexion. J'ai moi-même été pris dans ces tornades d’opinions divergentes. Permettez-moi de partager une anecdote qui, j'espère, vous fera sourire autant qu'elle m’a fait réfléchir.
Il y a quelques années, lors d'un dîner entre amis, j'ai évoqué, non sans une pointe de fierté, notre choix de la chambre familiale. La réaction a été... disons... mémorable. Mon ami Thomas, tout en recrachant presque son vin, m'a lancé : "Quoi ?! Tu veux dire que ton enfant dort avec vous ? Mais... et ta vie privée ? Et son indépendance ? Il va finir par dormir avec vous jusqu'à ses 18 ans !" J'ai souri, comprenant la véritable inquiétude derrière ses mots. C'est un mythe répandu : en optant pour la chambre familiale, on sacrifierait notre vie de couple, et on empêcherait nos enfants de grandir en toute indépendance.
Mais ce n'est pas tout ! Qui n'a jamais entendu que cela ne faisait que renforcer les caprices ? Ou encore, que cela empêchait l'enfant d'apprendre à s'auto-apaiser ?
Maintenant, plongeons dans la réalité. D'abord, et c'est crucial, chaque famille est unique. Si la chambre familiale renforce le lien d'attachement entre l'enfant et les parents, c'est une victoire.
De nombreuses études montrent que les enfants qui partagent une chambre familiale ont souvent une meilleure estime d'eux-mêmes et sont plus équilibrés. Quant à la vie de couple, elle se réinvente, s'adapte, et non, elle ne se résume pas uniquement à la chambre à coucher. Et pour ce qui est de l'indépendance, elle se construit sur la sécurité affective, la confiance, et non sur la distance physique.
Le plus inspirant dans tout cela ? En choisissant la chambre familiale, vous choisissez d'écouter votre cœur plutôt que les "on-dit". C'est un acte d'amour audacieux, plein d'intuition et de confiance.
Le sucre réduit les capacités immunitaires de nos enfants
Le sucre fragilise sévèrement le microbiote de nos enfants. Si nos enfants ont une alimentation trop riche en sucre, celui-ci réduira fortement les capacités immunitaires de nos enfants.
Je vous le disais dans l'introduction de cet article : à ce jour, nous avons identifié nombreuses actions nocives engendrées par une absorption excessive de sucre. Pourtant la consommation ne cesse d'augmenter. Voici comment le sucre affaibli l'immunité de nos enfants :
Il attaque et détruit la flore bactérienne intestinale de nos enfants (principale responsable de leur immunité)
Il favorise la fermentation intestinale, créant ainsi un milieu propice au développement des mycoses intestinales et des cellules cancéreuses
Il augment la résistance à l’insuline des cellules de l'intestin de nos enfants. Ainsi le sucre augmente la perméabilité intestinale. Pour vous expliquer ceci de manière plus simple, imaginez qu’une cellule devenue résistante à l’insuline n’absorbe plus tout le sucre dont elle a besoin pour fonctionner. Elle souffre et finit par mourir, ce qui provoque, à terme, des trous dans la paroi intestinale.
Si vous souhaitez mieux comprendre le fonctionnement du système immunitaire de nos enfants, je vous invite à lire mon article : "Comprendre et soutenir l'immunité de nos enfants".
"Le sucre fragilise le microbiote, responsable à 70% de l'immunité"
Le sucre et le développement cognitif des enfants
Vous pensez avoir déjà tout lu sur le sucre ? Détrompez-vous.
Non seulement les industriels nous induisent en erreur en cachant le sucre partout. La surconsommation de sucre fragilisant l'immunité de nos enfants et créant des carences. Mais en plus, le sucre abrutit nos enfants.
Encore une fois je m'excuse auprès de mes lecteurs scientifiques : je ne parlerai pas de genèse de neurotransmetteurs, de AGCC (butyrate, propionate, acétate, etc ..). Je dois faire simple.
Alors chers parents, vous avez peut-être déjà entendu parler de l'axe cerveau-intestin. Si ce n'est pas le cas, je vais vous l'expliquer très simplement.
Nous nous sommes tous moqués des chinois lorsqu'ils affirmaient que l'intestin est notre 2ème cerveau. Moi y compris, lorsque j'étais étudiant en médecine.
Aujourd'hui on compterait environ 500 millions de neurones (cellules du cerveau) dans notre intestin.
Le sucre, fragilisant la flore intestinale, perturbe en réalité tout l'environnement intestinal. Il a été démontré que cette acidification intestinale :
Rend défaillante la capacité d’attention, de mémorisation et d'organisation de nos enfants
Empêche une gestion efficace des émotions
Promeut le stress et une baisse des performances intellectuelles de nos enfants encore étudiants
Différents médecins suggèrent également que nombreux diagnostiques d'hyperactivité chez les enfants ne seraient rien d'autre qu'une intoxication au sucre.
"Le sucre abrutit nos enfants!"
Pourquoi le sucre est la drogue des enfants?
Le sucre, comme plusieurs autres éléments – la drogue, la nicotine, l’alcool, les relations sexuelles,etc. – sécrète l’hormone du plaisir immédiat, la dopamine.
Notre corps adore cette sensation et il en demandera encore. C'est ce qu'on appelle le circuit de la récompense.
Des chercheurs ont mené des expériences sur des rats, qui ont fait l’objet de reportages télévisés et de nombreuses interviews, car les résultats sont assez troublants.
Synthétiquement, on propose aux cobayes le choix entre une dose de cocaïne injectée en intraveineuse (la voie la plus rapide pour parvenir au cerveau) et l’accès à un récipient contenant une boisson sucrée au saccharose. Pour la très grande majorité (94%), les rats se tournent, sans hésitation, vers l’eau sucrée. Et ils peuvent y revenir des dizaines de fois tant que l’expérience n’est pas interrompue.
Je suis sûr que plusieurs de mes lecteurs auront pensé comme moi : 94% des rats n'aiment pas les piqures.
Blague à part, certains chercheurs estiment que le sucre est 8 fois plus addictif que l’héroïne.
Combien de sucre mange mon enfant?
À titre d'exemple bien sûr et de manière très approximative, voici une journée alimentaire type d'un enfant :
Au petit déjeuner :
Un jus de fruits (même pressé maison) : 25g de sucre
Un bol de céréales chocolatées : 25g de sucre
Total : 50g de sucre
Au déjeuner :
Une part de féculents : 35g de sucre
Une tranche de pain : 15g de sucre
Une crème dessert : 25g de sucre
Total : 75g de sucre
Si en plus il y a un gouter :
Une compote ou des gâteaux ou un jus de fruits… et souvent une combinaison de plusieurs de ces produits fait qu'on arrive facilement à 50-60g de sucre
Pour terminer pour le diner :
Il n'est pas rare que les légumes disparaissent pour laisser place à des plat préparés ou une assiette de pâtes : environ 40g de sucre
Un yaourt aux fruits ou un crème dessert : 25g de sucre
Total : 65g de sucre
En faisant le calcul, en étant très généreux, il n'est pas rare que cet enfant consomme environ 250g de sucre par jour ! L'équivalent de 50 morceaux de sucre, 10 fois plus que la dose journalière recommandée par l'OMS.
De plus, dans mon exemple, je considère que cet enfant boit exclusivement de l'eau. S'il consomme des jus, des sirops ou des sodas dans sa journée, il peut vite atteindre les 400-500g de sucre. C'est aberrant !
Une alimentation trop riche en sucre met en péril l’éducation et le développement du palais de nos enfants ayant comme résultat final un détournement des aliments sains puisqu’ils seront perçus comme fades.
En tant que parents, nous devons jouer le rôle d’éducateurs et d’exemples. Nous devons être vigilants vis-à-vis de la banalisation de la consommation de sucre. Nous devons être conscients du conditionnement et du lavage de cerveaux publicitaire.
Le sucre est un problème réel de notre société contemporaine. Il se cache partout et a des conséquences désastreuses sur nos enfants.
La connaissance et la meilleure arme pour l'émancipation.
Naturellement,
Mauro 🌱
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Je vous avoue avoir beaucoup discuté avec mon épouse sur ce titre. Et pourtant, je considère avoir la responsabilité (lourde parfois) de renseigner les parents. Je prendrai donc le risque. Je vais commencer une nouvelle série d'articles sur un sujet assez paradoxal : le sucre.
Paradoxal car, même si internet pullule d'informations alertant sur les dangers du sucre, la consommation chez les familles ne fait qu’augmenter.
Je prendrai donc le risque de vous dire la vérité sur ce sujet : en tout cas la vérité sur l'impact que celui-ci a, tous les jours et sournoisement, sur la santé de nos enfants.
Commençons alors ce voyage à la découverte de l'ennemi juré de KIDYnature : le sucre, la drogue les enfants.
Le sucre est partout !
Lorsque je leur pose la question, beaucoup de parents sont convaincus que les seules sources de sucre contenues dans l'alimentation de leurs enfants sont « maitrisées ». Le miel et confitures, les bonbons, les pâtes à tartiner, les boissons chocolatées industrielles. Les parents les mieux renseignés présument que les céréales du petit déjeuner en contiennent ''un peu''.
Malheureusement tous ces parents se trompent, royalement.
Vous devez malheureusement savoir que le sucre se cache vraiment partout. Voici ce qu'est pour moi la liste des sucres oubliés : c’est à dire ces sucres que nous ne considérons pas comme sucres.
KIDY féculents, dit sucre : considérez que toutes les céréales (Blé, riz, maïs, seigle, orge, avoine, sorgho, millet, etc.) ainsi que l'ensemble des produits qui en sont issus (farines, pain, céréales petit déjeuner, etc) contiennent du sucre.
Les légumes secs : appelés aussi légumineuses, sont sources de sucre. Et oui, les lentilles, les haricots, les fèves, pois, etc..
Les pommes de terre ou autres tubercules, ainsi que l'ensemble des produits transformés ou dérivés (purée, frites, chips, etc.)
À ces sucres oubliés, s'ajoutent les sucres cachés :
La charcuterie industrielle : même bio, contient beaucoup de sucre. Ce dernier, permet d’augmenter la palette aromatique et d’enrayer l’oxydation de la viande.
Les légumes en boîte de conserve : beaucoup contiennent du sucre afin d'améliorer leur saveur, la texture ou pour prolonger leur conservation.
Les sauces : si on peut s'attendre à trouver du sucre dans les biscuits de nos enfants, il est moins évident d'imaginer que ketchup, moutarde, vinaigrettes, sauces spéciales burgers, sauces salades, etc. contiennent une grande quantité de sucre. Alors que c'est tout à fait le cas.
Les soupes industrielles
Les produits "light" : voici un fâcheux malentendu. Light en produit gras, les fabricants compensent cet allègement par une quantité énorme de sucre. « Oups », ils ont oublié de nous le préciser sur l'emballage !
Les fruits secs : incroyable mais vrai, ils peuvent contenir plus de sucre que les bonbons ! Ils sont enrobés d’une couche de sucre afin de les rendre brillants.
Le sucre, cause des carences chez les enfants
Je préviens immédiatement les médecins, biologistes, chimistes, etc. lecteurs de ce blog : pour expliquer ceci, je vais devoir simplifier. Énormément. Je m'en excuse mais KIDYnature est dédié aux parents.
Le corps est un ensemble de systèmes : digestif, respiratoire, circulatoire, etc.
Un système est composé par plusieurs organes : estomac, intestin, foie, etc.
Un organe est composé par plusieurs tissus : conjonctif, nerveux, etc.
Un tissu est un ensemble de cellules.
Les cellules ont des fonctions au sein de notre organisme : afin d'assurer ces fonctions, les cellules ont besoin d'assimiler des nutriments et d'éliminer les déchets produits lors de ces fonctions.
Par besoin de synthèse, on peut imaginer le rapport entre les nutriments assimilés et les déchets éliminés comme une balance. On appelle aussi ceci équilibre acido-basique.
La consommation de sucres rapides et d’un excès de féculents (en particulier à base de gluten) favorise l’accumulation de déchets dans le corps, créant une acidité excessive. Pour compenser cette acidité, l’organisme va mobiliser ses réserves de nutriments, entraînant des minéraux qui ne pourront plus être disponibles (notamment le magnésium et le zinc).
De plus, l’assimilation elle-même du sucre mobilise des réserves de vitamines, essentielles à l'immunité de nos enfants comme la vitamine C ou encore les vitamines du groupe B.
Si la consommation excessive de sucres devient le quotidien de nos enfants, ils développeront des carences en minéraux et vitamines essentiels.
Le sucre réduit les capacités immunitaires de nos enfants
Le sucre fragilise sévèrement le microbiote de nos enfants. Si nos enfants ont une alimentation trop riche en sucre, celui-ci réduira fortement les capacités immunitaires de nos enfants.
Je vous le disais dans l'introduction de cet article : à ce jour, nous avons identifié nombreuses actions nocives engendrées par une absorption excessive de sucre. Pourtant la consommation ne cesse d'augmenter. Voici comment le sucre affaibli l'immunité de nos enfants :
Il attaque et détruit la flore bactérienne intestinale de nos enfants (principale responsable de leur immunité)
Il favorise la fermentation intestinale, créant ainsi un milieu propice au développement des mycoses intestinales et des cellules cancéreuses
Il augment la résistance à l’insuline des cellules de l'intestin de nos enfants. Ainsi le sucre augmente la perméabilité intestinale. Pour vous expliquer ceci de manière plus simple, imaginez qu’une cellule devenue résistante à l’insuline n’absorbe plus tout le sucre dont elle a besoin pour fonctionner. Elle souffre et finit par mourir, ce qui provoque, à terme, des trous dans la paroi intestinale.
Si vous souhaitez mieux comprendre le fonctionnement du système immunitaire de nos enfants, je vous invite à lire mon article : "Comprendre et soutenir l'immunité de nos enfants".
"Le sucre fragilise le microbiote, responsable à 70% de l'immunité"
Le sucre et le développement cognitif des enfants
Vous pensez avoir déjà tout lu sur le sucre ? Détrompez-vous.
Non seulement les industriels nous induisent en erreur en cachant le sucre partout. La surconsommation de sucre fragilisant l'immunité de nos enfants et créant des carences. Mais en plus, le sucre abrutit nos enfants.
Encore une fois je m'excuse auprès de mes lecteurs scientifiques : je ne parlerai pas de genèse de neurotransmetteurs, de AGCC (butyrate, propionate, acétate, etc ..). Je dois faire simple.
Alors chers parents, vous avez peut-être déjà entendu parler de l'axe cerveau-intestin. Si ce n'est pas le cas, je vais vous l'expliquer très simplement.
Nous nous sommes tous moqués des chinois lorsqu'ils affirmaient que l'intestin est notre 2ème cerveau. Moi y compris, lorsque j'étais étudiant en médecine.
Aujourd'hui on compterait environ 500 millions de neurones (cellules du cerveau) dans notre intestin.
Le sucre, fragilisant la flore intestinale, perturbe en réalité tout l'environnement intestinal. Il a été démontré que cette acidification intestinale :
Rend défaillante la capacité d’attention, de mémorisation et d'organisation de nos enfants
Empêche une gestion efficace des émotions
Promeut le stress et une baisse des performances intellectuelles de nos enfants encore étudiants
Différents médecins suggèrent également que nombreux diagnostiques d'hyperactivité chez les enfants ne seraient rien d'autre qu'une intoxication au sucre.
"Le sucre abrutit nos enfants!"
Pourquoi le sucre est la drogue des enfants?
Le sucre, comme plusieurs autres éléments – la drogue, la nicotine, l’alcool, les relations sexuelles,etc. – sécrète l’hormone du plaisir immédiat, la dopamine.
Notre corps adore cette sensation et il en demandera encore. C'est ce qu'on appelle le circuit de la récompense.
Des chercheurs ont mené des expériences sur des rats, qui ont fait l’objet de reportages télévisés et de nombreuses interviews, car les résultats sont assez troublants.
Synthétiquement, on propose aux cobayes le choix entre une dose de cocaïne injectée en intraveineuse (la voie la plus rapide pour parvenir au cerveau) et l’accès à un récipient contenant une boisson sucrée au saccharose. Pour la très grande majorité (94%), les rats se tournent, sans hésitation, vers l’eau sucrée. Et ils peuvent y revenir des dizaines de fois tant que l’expérience n’est pas interrompue.
Je suis sûr que plusieurs de mes lecteurs auront pensé comme moi : 94% des rats n'aiment pas les piqures.
Blague à part, certains chercheurs estiment que le sucre est 8 fois plus addictif que l’héroïne.
Combien de sucre mange mon enfant?
À titre d'exemple bien sûr et de manière très approximative, voici une journée alimentaire type d'un enfant :
Au petit déjeuner :
Un jus de fruits (même pressé maison) : 25g de sucre
Un bol de céréales chocolatées : 25g de sucre
Total : 50g de sucre
Au déjeuner :
Une part de féculents : 35g de sucre
Une tranche de pain : 15g de sucre
Une crème dessert : 25g de sucre
Total : 75g de sucre
Si en plus il y a un gouter :
Une compote ou des gâteaux ou un jus de fruits… et souvent une combinaison de plusieurs de ces produits fait qu'on arrive facilement à 50-60g de sucre
Pour terminer pour le diner :
Il n'est pas rare que les légumes disparaissent pour laisser place à des plat préparés ou une assiette de pâtes : environ 40g de sucre
Un yaourt aux fruits ou un crème dessert : 25g de sucre
Total : 65g de sucre
En faisant le calcul, en étant très généreux, il n'est pas rare que cet enfant consomme environ 250g de sucre par jour ! L'équivalent de 50 morceaux de sucre, 10 fois plus que la dose journalière recommandée par l'OMS.
De plus, dans mon exemple, je considère que cet enfant boit exclusivement de l'eau. S'il consomme des jus, des sirops ou des sodas dans sa journée, il peut vite atteindre les 400-500g de sucre. C'est aberrant !
Une alimentation trop riche en sucre met en péril l’éducation et le développement du palais de nos enfants ayant comme résultat final un détournement des aliments sains puisqu’ils seront perçus comme fades.
En tant que parents, nous devons jouer le rôle d’éducateurs et d’exemples. Nous devons être vigilants vis-à-vis de la banalisation de la consommation de sucre. Nous devons être conscients du conditionnement et du lavage de cerveaux publicitaire.
Le sucre est un problème réel de notre société contemporaine. Il se cache partout et a des conséquences désastreuses sur nos enfants.
La connaissance et la meilleure arme pour l'émancipation.
Naturellement,
Mauro 🌱