Attention au lactose: le sucre du lait!

Vous expliquer les différentes facettes de ce grand débat n'est pas le but de cet article. Je souhaite plutôt me focaliser sur l’aspect nutritionnel du lait pour nos enfants.
Je souhaiterais vous alerter concernant un vrai danger, le lactose, le sucre du lait.
Le lactose et le lait, en particulier, fait l'objet de nombreux débats au sein de toutes les communautés: médecins spécialistes, pédiatres, professionnels paramédicaux... et bien évidemment naturopathes.
Nous nous rappelons tous de ces temps anciens où l’on disait que les produits laitiers sont des amis pour la vie. Aujourd'hui la musique a pas mal changé.
Le lactose impacte l'intestin de nos enfants
Comme tous les sucres, le lactose est un élément pro-inflammatoire pour nos enfants.
Afin de pouvoir être digéré et assimilé par l'intestin de nos enfants, le lactose nécessite l'intervention d'un enzyme spécifique, la lactase.
Certaines études semblent montrer que la majorité des enfants, après leurs 3-4 ans, perdent la capacité de produire la lactase. Nos enfants ne digèreraient donc plus le lactose.
En consultation, je dis souvent que dans notre intestin c'est comme aux Maldives ... 37° presque toute l'année.
Lorsque le lactose arrive dans l’intestin d'un enfant, qui n'a plus de lactase pour le digérer, que se passe-t-il donc ? À 37°, il a toutes les conditions nécessaires pour fermenter. Lorsqu’une fermentation est en cours cela créer des gaz et ballonnements. Le corps de nos enfants nous envoie un message : fermentation en cours – attention problème. C'est un facteur qui doit nous interpeler.
Au-delà du désagrément social que ceci peut amener dans la vie de nos enfants, les ballonnements sont donc le signe d'une fermentation intestinale.
Lorsqu'une fermentation intestinale se produit, un processus d’acidification apparaît.
Un environnement acide :
Fragilise le microbiote et la flore intestinale de nos enfants
Ne permet pas la survie de certaines familles de bactéries dans l’intestin de nos enfants
La flore intestinale de nos enfants est donc appauvrie.
"Le lactose impacte la flore intestinale de nos enfants"
28 février 2023 à 22:00:00

Le jour où ...
Ah, le cododo! Ce mot que, dans le passé, je prononçais avec le même dédain qu'une commande de jus de kale dans un fast-food. "Quoi, partager le lit avec mon bébé? Et m'empêcher de me tourner comme un ventilateur toutes les nuits? Pas question!" Mais oh, comme les choses peuvent changer.
Le cododo est un peu comme ce vieux jean au fond de votre armoire. Vous savez qu'il est là, mais vous ne voulez pas vraiment le sortir et l'essayer. Pourtant, quand vous le faites, c'est le confort à l'état pur. La chambre familiale, où tout le monde dort ensemble, est venue à nous comme une révélation nocturne.
Avant de la découvrir, nous naviguions dans un océan de doutes et d'incertitudes. C'était comme si chaque soir, nous embarquions pour une mission en territoire ennemi, sans carte ni boussole. Les réveils nocturnes étaient nos assaillants imprévisibles, et nos tentatives désespérées de rendormir notre petite étaient des batailles perdues d’avance.
Puis un jour, lors d'une de mes visites nocturnes habituelles sur les forums de parents épuisés, j'ai trébuché sur le concept de chambre familiale. La co-sleeping (ou co-dodo) est la normalité pour de nombreuses cultures à travers le monde. C'était comme une révélation, un rayon de lumière dans notre nuit sombre (et constamment interrompue).
Alors, nous avons décidé d'essayer. Nous avons réarrangé la chambre : notre lit parentale et son lit à elle pas loin du notre (chacun son confort). La première nuit dans notre nouvelle configuration a été une révélation. Notre fille semblait rassurée par notre présence, et nous avons découvert ce que c'était que de dormir plus de trois heures d'affilée. C'était magique. La différence était comme entre le jour et la nuit, littéralement. Plus de missions nocturnes périlleuses. Plus de spectacles de craquements articulaires involontaires. Juste du sommeil, doux et réparateur.
La chambre familiale n'était pas seulement une solution au problème du sommeil de notre fille. C'était une réponse à nos inquiétudes, nos anxiétés, et notre épuisement. Et le plus drôle dans tout ça? Les sceptiques qui nous entouraient ont commencé à voir la transformation et à poser des questions. C'était comme si nous étions devenus les ambassadeurs involontaires du co-dodo dans notre cercle social.
Oui, le voyage du sommeil autonome à la chambre familiale a été une aventure, avec ses hauts et ses bas. Mais quand je regarde en arrière, je me dis que chaque étape nous a menés là où nous devions être, dans une chambre paisible, avec une petite fille paisible. Et, bien sûr, deux parents beaucoup, beaucoup plus reposés.
Chambre familiale, mythes et réalité
La chambre familiale est, pour certains un tabou, une hérésie du sommeil. Pour d'autres, c'est une oasis d'amour et de connexion. J'ai moi-même été pris dans ces tornades d’opinions divergentes. Permettez-moi de partager une anecdote qui, j'espère, vous fera sourire autant qu'elle m’a fait réfléchir.
Il y a quelques années, lors d'un dîner entre amis, j'ai évoqué, non sans une pointe de fierté, notre choix de la chambre familiale. La réaction a été... disons... mémorable. Mon ami Thomas, tout en recrachant presque son vin, m'a lancé : "Quoi ?! Tu veux dire que ton enfant dort avec vous ? Mais... et ta vie privée ? Et son indépendance ? Il va finir par dormir avec vous jusqu'à ses 18 ans !" J'ai souri, comprenant la véritable inquiétude derrière ses mots. C'est un mythe répandu : en optant pour la chambre familiale, on sacrifierait notre vie de couple, et on empêcherait nos enfants de grandir en toute indépendance.
Mais ce n'est pas tout ! Qui n'a jamais entendu que cela ne faisait que renforcer les caprices ? Ou encore, que cela empêchait l'enfant d'apprendre à s'auto-apaiser ?
Maintenant, plongeons dans la réalité. D'abord, et c'est crucial, chaque famille est unique. Si la chambre familiale renforce le lien d'attachement entre l'enfant et les parents, c'est une victoire.
De nombreuses études montrent que les enfants qui partagent une chambre familiale ont souvent une meilleure estime d'eux-mêmes et sont plus équilibrés. Quant à la vie de couple, elle se réinvente, s'adapte, et non, elle ne se résume pas uniquement à la chambre à coucher. Et pour ce qui est de l'indépendance, elle se construit sur la sécurité affective, la confiance, et non sur la distance physique.
Le plus inspirant dans tout cela ? En choisissant la chambre familiale, vous choisissez d'écouter votre cœur plutôt que les "on-dit". C'est un acte d'amour audacieux, plein d'intuition et de confiance.

Quel est le rapport avec les allergies ?
Un pays qui n'a pas de frontières s'expose à l'invasion extérieure (j'ai trop hâte de jouer à Risk avec mes enfants, trop jeunes pour l’instant !!!).
Lorsque l'on fragilise l'immunité de nos enfants, leur corps se met en ''état d'alerte'' et essaye de réagir par de l'inflammation.
C’est ainsi que nos enfants commencent à expérimenter certains désagréments d’intolérances.
Certaines molécules réussissent à dépasser la barrière (défaillante) et se retrouvent à l'intérieur de leur corps. Leur corps surréagit.
Si ce cercle vicieux s'installe de manière quotidienne, le corps de nos enfants pourrait rendre ce processus chronique d'invasion-réaction, créant des réactions allergiques.
"Le lactose crée des troubles inflammatoires qui peuvent devenir chroniques"
Le lait une friandise de plus pour nos enfants ?
Force est de constater que les intolérances, les réactions allergiques ou les désagréments ne cessent d'augmenter chez les enfants. Il me semble pertinent de nous interroger sur ce qui peut vraiment créer ce problème. Vous l'avez certainement déjà compris, il s'agit du lactose.
En travaillant avec des familles toute la semaine, je me suis rendu compte que les laitages sont des aliments très faciles : peu chers, qui améliorent et facilitent l'organisation des menus de la semaine. Prévoir assez de lait, yaourts, crèmes desserts ou fromages pour tout le monde, dans le frigo, c'est plutôt simple. En plus, cela se conserve assez bien.
Le revers de la médaille de cette approche réside, à mon sens, dans la surconsommation de ces produits, qui est faite par nos enfants.
Beaucoup de parents sont déjà conscients du sucre contenu dans les céréales du petit déjeuner de leurs enfants. Les parents s’attendent beaucoup moins à ce que, le lait de ce même bol de céréales contient, à lui seul 10g de sucre (2 morceaux de sucre) Si on y ajoute encore la poudre cacaotée, je vous laisse faire le calcul – et nous n’en sommes qu’au petit déjeuner !
Si chaque produit laitier donne en moyenne 7g de lactose (et donc de sucre) par 100g de produit, alors : un bol de lait + un yaourt au déjeuner + une crème dessert ou un yaourt aromatisé après le diner... à eux seuls, ceux-ci couvrent largement la consommation de sucre journalière de nos enfants.
Et je n’ai pas encore ajouté les jus, sodas, féculents, farines, céréales et snacks en tout genre ...
Le compteur monte assez vite.
"Digérer le lactose n’empêche pas le danger!"
KIDY lactose, ne dit pas laitages !
Vous l’avez désormais compris, le lactose est en effet le sucre du lait. Mais le lactose n’est pas présent dans tous les laitages.
En effet, les fromages affinés ne contiennent naturellement plus de lactose. Le lactose est principalement présent dans la partie liquide du produit. Plus les fromages sont frais, plus ils contiennent de lactose. A l’inverse, plus le fromage sera affiné, plus le lactose sera dissout.
Voici une liste de fromages affinés qui ne contiennent plus de lactose (ou alors seulement au niveau de traces) :
Le Cheddar
Le Parmesan
Le Gruyère
L’Emmental
La Mimolette
Le Comté
Le Cantal
La Tome
Le Beaufort
La Raclette
Le Saint-Nectaire
Comme vous pouvez le remarquer, il y en a pour tous les goûts.
Comme tout autre sucre dans l'alimentation de nos enfants, qu’il soit caché ou oublié, le montant de lactose doit être surveillé.
Tout ceci ne signifie pas pour autant que les laitages sont à proscrire de l'alimentation de nos enfants. Bien au contraire.
Laissez-moi vous donner le même conseil que je donne en consultation : observez et adaptez !
Je ne vois aucun inconvénient à ce que nos enfants consomment des produits laitiers de qualité, surtout si ceux-ci ne présentent aucun signe de difficultés digestives (dans mon prochain article je vous parlerai des produits laitiers et comment les sélectionner).
Le lactose (donc le sucre) que nos enfants consomment, s’ajoute aux sucres déjà consommés dans la journée, dans d’autres produits. En tant que parents, nous devons contrôler cet apport qui peut vite devenir démesuré.
Je vous renvoie vers mon article sur ''Le sucre: la drogue des enfants!'', pour approfondir.
Je suis intimement convaincu qu’en tant que parents, nous avons la responsabilité de nous informer. Savoir c'est s'émanciper : devenir l'acteur principal de la santé de nos enfants. Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place.
Aidons nos enfants à vivre plus forts, surveillons le sucre dans leurs vies !
Naturellement,
Mauro 🌱

Le lactose et le lait, en particulier, fait l'objet de nombreux débats au sein de toutes les communautés: médecins spécialistes, pédiatres, professionnels paramédicaux... et bien évidemment naturopathes.
Nous nous rappelons tous de ces temps anciens où l’on disait que les produits laitiers sont des amis pour la vie. Aujourd'hui la musique a pas mal changé.
Le lactose impacte l'intestin de nos enfants
Comme tous les sucres, le lactose est un élément pro-inflammatoire pour nos enfants.
Afin de pouvoir être digéré et assimilé par l'intestin de nos enfants, le lactose nécessite l'intervention d'un enzyme spécifique, la lactase.
Certaines études semblent montrer que la majorité des enfants, après leurs 3-4 ans, perdent la capacité de produire la lactase. Nos enfants ne digèreraient donc plus le lactose.
En consultation, je dis souvent que dans notre intestin c'est comme aux Maldives ... 37° presque toute l'année.
Lorsque le lactose arrive dans l’intestin d'un enfant, qui n'a plus de lactase pour le digérer, que se passe-t-il donc ? À 37°, il a toutes les conditions nécessaires pour fermenter. Lorsqu’une fermentation est en cours cela créer des gaz et ballonnements. Le corps de nos enfants nous envoie un message : fermentation en cours – attention problème. C'est un facteur qui doit nous interpeler.
Au-delà du désagrément social que ceci peut amener dans la vie de nos enfants, les ballonnements sont donc le signe d'une fermentation intestinale.
Lorsqu'une fermentation intestinale se produit, un processus d’acidification apparaît.
Un environnement acide :
Fragilise le microbiote et la flore intestinale de nos enfants
Ne permet pas la survie de certaines familles de bactéries dans l’intestin de nos enfants
La flore intestinale de nos enfants est donc appauvrie.
"Le lactose impacte la flore intestinale de nos enfants"
Lactose : ennemi de l'immunité des enfants
Reprenons, selon l’étude mentionnée plus haut, la majorité de nos enfants, à partir de 3 ou 4 ans ne possèdent plus la lactase nécessaire à la digestion du lactose. Ce lactose, sucre du lait, qui ne peut pas être digéré devient donc le carburant pour la fermentation.
Cette matière en fermentation fragilise la membrane du colon (situé dans la partie finale de l’intestin).
Or cette membrane est une muqueuse interne qui représente 70% de l'immunité de nos enfants.
Cette membrane fragilisée devient donc une vraie passoire : son rôle initial de barrière sélective n’est plus assuré.
Que peut-il se passer dans un pays qui doit se défendre et dont les frontières ne sont plus solides?
"Il fragilise sévèrement l'immunité de nos enfants"

Quel est le rapport avec les allergies ?
Un pays qui n'a pas de frontières s'expose à l'invasion extérieure (j'ai trop hâte de jouer à Risk avec mes enfants, trop jeunes pour l’instant !!!).
Lorsque l'on fragilise l'immunité de nos enfants, leur corps se met en ''état d'alerte'' et essaye de réagir par de l'inflammation.
C’est ainsi que nos enfants commencent à expérimenter certains désagréments d’intolérances.
Certaines molécules réussissent à dépasser la barrière (défaillante) et se retrouvent à l'intérieur de leur corps. Leur corps surréagit.
Si ce cercle vicieux s'installe de manière quotidienne, le corps de nos enfants pourrait rendre ce processus chronique d'invasion-réaction, créant des réactions allergiques.
"Le lactose crée des troubles inflammatoires qui peuvent devenir chroniques"
Le lait une friandise de plus pour nos enfants ?
Force est de constater que les intolérances, les réactions allergiques ou les désagréments ne cessent d'augmenter chez les enfants. Il me semble pertinent de nous interroger sur ce qui peut vraiment créer ce problème. Vous l'avez certainement déjà compris, il s'agit du lactose.
En travaillant avec des familles toute la semaine, je me suis rendu compte que les laitages sont des aliments très faciles : peu chers, qui améliorent et facilitent l'organisation des menus de la semaine. Prévoir assez de lait, yaourts, crèmes desserts ou fromages pour tout le monde, dans le frigo, c'est plutôt simple. En plus, cela se conserve assez bien.
Le revers de la médaille de cette approche réside, à mon sens, dans la surconsommation de ces produits, qui est faite par nos enfants.
Beaucoup de parents sont déjà conscients du sucre contenu dans les céréales du petit déjeuner de leurs enfants. Les parents s’attendent beaucoup moins à ce que, le lait de ce même bol de céréales contient, à lui seul 10g de sucre (2 morceaux de sucre) Si on y ajoute encore la poudre cacaotée, je vous laisse faire le calcul – et nous n’en sommes qu’au petit déjeuner !
Si chaque produit laitier donne en moyenne 7g de lactose (et donc de sucre) par 100g de produit, alors : un bol de lait + un yaourt au déjeuner + une crème dessert ou un yaourt aromatisé après le diner... à eux seuls, ceux-ci couvrent largement la consommation de sucre journalière de nos enfants.
Et je n’ai pas encore ajouté les jus, sodas, féculents, farines, céréales et snacks en tout genre ...
Le compteur monte assez vite.
"Digérer le lactose n’empêche pas le danger!"
KIDY lactose, ne dit pas laitages !
Vous l’avez désormais compris, le lactose est en effet le sucre du lait. Mais le lactose n’est pas présent dans tous les laitages.
En effet, les fromages affinés ne contiennent naturellement plus de lactose. Le lactose est principalement présent dans la partie liquide du produit. Plus les fromages sont frais, plus ils contiennent de lactose. A l’inverse, plus le fromage sera affiné, plus le lactose sera dissout.
Voici une liste de fromages affinés qui ne contiennent plus de lactose (ou alors seulement au niveau de traces) :
Le Cheddar
Le Parmesan
Le Gruyère
L’Emmental
La Mimolette
Le Comté
Le Cantal
La Tome
Le Beaufort
La Raclette
Le Saint-Nectaire
Comme vous pouvez le remarquer, il y en a pour tous les goûts.
Comme tout autre sucre dans l'alimentation de nos enfants, qu’il soit caché ou oublié, le montant de lactose doit être surveillé.
Tout ceci ne signifie pas pour autant que les laitages sont à proscrire de l'alimentation de nos enfants. Bien au contraire.
Laissez-moi vous donner le même conseil que je donne en consultation : observez et adaptez !
Je ne vois aucun inconvénient à ce que nos enfants consomment des produits laitiers de qualité, surtout si ceux-ci ne présentent aucun signe de difficultés digestives (dans mon prochain article je vous parlerai des produits laitiers et comment les sélectionner).
Le lactose (donc le sucre) que nos enfants consomment, s’ajoute aux sucres déjà consommés dans la journée, dans d’autres produits. En tant que parents, nous devons contrôler cet apport qui peut vite devenir démesuré.
Je vous renvoie vers mon article sur ''Le sucre: la drogue des enfants!'', pour approfondir.
Je suis intimement convaincu qu’en tant que parents, nous avons la responsabilité de nous informer. Savoir c'est s'émanciper : devenir l'acteur principal de la santé de nos enfants. Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place.
Aidons nos enfants à vivre plus forts, surveillons le sucre dans leurs vies !
Naturellement,
Mauro 🌱

